25 juin 2011

Après nous les mouches !

Jour 115, mercredi 9 mars. Après une sévère interview à l’immigration, je mis enfin les pieds en Australie.

Bienvenu à Darwin. Le prix de la navette jusqu’à l’auberge m’indiqua clairement que mon budget journalier usuel ne serait pas de taille à affronter le niveau de la vie de ce pays-continent. Je rejoignais Dav, exténué par mon vol de nuit et décidions de trouver un moyen pour quitter cette ville où la dépression et l’envie de fuite régnaient en maître.

Après de longs calculs, nous options pour la location d’un break ou station wagon. La bonne nouvelle fut tout le matériel de camping intégré : butagaz, chaises et table, tente, frigo box, tapis de sol, kit de repas, etc.

 

CIMG3982 DSC09514 CIMG3988

Le road trip commençait enfin. Notre objectif : Queensland et descendre jusqu’à Sydney en longeant la côte. Cela faisait 4 mois que je n’avais plus conduit et il fallait reprendre ses habitudes mais du côté gauche. Dès lors, 3 missions furent attribuées à mon copilote : me forcer à rouler à gauche, tenir le plan et surveiller l’arrivé des kangourous kamikazes qui se jettent sous vos roues. Nous roulions jusqu’au Parc national de Kakadu où, mauvaise surprise, tout était fermé. Il est utile de préciser qu’à cette période de l’année, la saison des pluies bat son plein et que les routes inondées sont monnaies courantes dans le nord du pays. Nous gaspillions quatre cents kilomètres d’essence pour rien sachant que l’essence est aussi chère qu’en Belgique et parfois plus. C’est dans ce parc national au climat tropical que nous goutions pour la première fois aux joies du camping et que je passerai la pire nuit de ma vie.

 

DSC09501 DSC09517 CIMG3981 DSC09518

 

Le cauchemar

Après un délicieux steak cuisiné sur barbecue, nous savourions d’une traite un cubi de quatre litres de vin en compagnie d’un couple d’australiens et de français. Malheureusement, Dav ou moi (on ne sait pas vraiment qui de nous deux, mais j’en ai ma petite idée) oubliait de fermer la moustiquaire de la tente. Résultat, des milliers de suceurs de sang nous attendaient patiemment afin de nous extraire quelques litres de notre liquide de vie. David décida d’aller passer le reste de la nuit dans la voiture après avoir génocidé la plupart de ces sales bestioles inutiles. Quant à moi, trop imbibé pour bouger de la tente, je tentais de m’enfermer dans mon sac de couchage, mais la chaleur et les bourdonnements détestables de ces vampires m’empêchaient de fermer l’œil. Je ne m’en rendais pas compte mais j’étais en train de me vider de tout mon sang. Je n’en pouvais plus. Je m’éjectais de la tente et tentais désespérément de trouver un autre endroit pour dormir, mais en vain. La nature était plus forte que l’homme et je me résignais à acquiescer. Mais c’est quand on se trouve face au précipice et que la lumière blanche au fond du couloir laisse entrevoir ses premiers rayons (ok, j’en fais un peu trop là) que l’on trouve en nous cette capacité de survivre coute que coute. J’inspectais la tente, tournant plusieurs fois autour, puis L’idée. La moustiquaire interne, j’allais l’écraser au sol avec tous ses occupants. Comme un fou, émettant un rire à la fois sadique et nerveux, je tapais de toutes mes forces sur chaque centimètre carré de la toile. Après vingt bonnes minutes de frénésie, je reprenais place, serein et satisfait, dans ma couche avec moins d’une dizaine de colocataires morts vivants ou chanceux dont je ne me souciais guère. Trois petites heures plus tard, je me réveillais en sueur dans un four. Merci le soleil. Après notre petit déjeuner sous une pluie tropicale, il était temps de contempler les dégâts. Je comptabilisais plus de trois cents piqures sur tout mon corps et mon tapis de sol de couleur jaune avait viré au rouge.

CIMG3991 CIMG3992

La nuit suivante nous évitions de payer trente cinq dollars en faisant du camping sauvage. Un bon endroit sur un petit chemin tout près des habitats de nos amis les crocodiles. Nous étions tellement fatigués que nous nous couchâmes à 17h30. Vers trois heures du matin, David me réveillait car des voix se faisaient entendre. Nous ne savions que faire. Il faut dire que nous dormions à côté d’un panneau qui affichait "1650 dollars d’amende si camping sauvage". Fausse alerte, ce n’était que des camionneurs qui s’échangeaient le volant.

DSC09523  DSC09527 DSC09528 DSC09529

Nous arrivions à Daly waters, adorable petite bourgade de cinq habitants, qui portait très bien son nom car la majeure partie des terrains étaient sous eau. Après le nourrissage matinal des oiseaux, David, trente ans passé, expérimenta son premier kilomètre au volant de notre brave Holden (marque de la voiture). Nous étions toujours vivants.

CIMG0014 DSC09533

DSC09540 DSC09552 DSC09555 

Nous arrivions au célèbre « Three ways », cet embranchement au nord du pays qui vous donne le choix entre Darwin au nord, Queensland à l’est ou Alice Springs au Sud. Un pompiste nous informa qu’il y avait un mètre d’eau sur la route de Queensland et qu’il était préférable de rebrousser chemin vers le nord et attendre quatre à cinq jours que l’eau redescende ou changer de plan pour aller vers le sud. Nous ne voulions absolument pas retourner sur nos pas et décidions d’aller le plus loin possible en direction de Queensland tentant d’atteindre le relais d’autoroute qui se trouvait à quatre vingt kilomètres. Ainsi nous pourrions patienter là-bas que le niveau d’eau redescende. En chemin, nous traversions plusieurs fois des parcelles de routes inondées avec parfois vingt à trente centimètres d’eau nous forçant à couper le moteur et pousser la voiture afin que l’eau ne pénètre pas dans la mécanique. Nous avions une assurance en béton avec la location de la voiture mais celle-ci excluait la cassure du moteur par infiltration d’eau du aux franchissements de routes inondées.

CIMG4016 CIMG4020 

CIMG4025 

DSC09562 DSC09578

CIMG4033 DSC09579 DSC09582 CIMG0010  CIMG0012 CIMG4035 CIMG4036 

Nous n’étions plus qu’à quelques kilomètres de notre relais d’autoroute lorsque devant nous se dressait une parcelle de plus d’un kilomètre de long et sous un demi mètre d’eau. Nous tentions notre chance mais dès les premiers dix mètres, de l’eau s’infiltrait dans l’habitacle et même si nous avions pris soin d’étanchéifier le pot d’échappement, il y avait un risque d’infiltration de la mécanique. Nous faisions marche arrière.

C’est alors que deux vans et une voiture identique à la nôtre approchaient. Les conducteurs étaient tous français. Les deux vans passèrent sans problème. Nous demandions au chauffeur du break (loué également) de nous faire un appel de phare s’il réussissait à passer. J’observais avec curiosité cet acte insensé muni de mon téléobjectif quand à moins de cinquante mètre de la fin, il se retrouva bloqué, de la fumée s’échappant du capot. Il venait tout simplement de casser son moteur. Résultat, il devra payer plus de cinq mille dollars de réparation. C’est en ricanant que nous rebroussions chemin en s’arrêtant sur une aire de repos pour y passer la nuit.

DSC09586 DSC09593 DSC09594 

Cette route était uniquement fréquentée par des touristes car nous rencontrions plus tard un couple d’allemands et deux françaises qui partageaient notre feu de camp sous les étoiles tout en cuisinant nos saucisses sur un bâton et des pommes de terre en chemise. Un régal. Nous passerons notre première nuit dans la voiture, la vidant de son contenu pour s’approprier une couchette des plus agréables. Nous tentions une seconde fois de passer la grande inondation le lendemain espérant que le niveau d’eau ait baissé, mais la nature en avait décidé autrement nous forçant à modifier nos plans et de traverser cet immense désert en passant par Alice Springs.

Mécontent mais résigné, j’en profitais pour passer mon tour de conduite à Dav qui cette fois roulera septante kilomètres d’une seule traite. Un bref arrêt photo aux Devil Marbles (ou Couilles du Diable) ainsi qu’au UFO center d’Australie qui n’est qu’une vulgaire blague.

DSC09604 DSC09608 DSC09613 

DSC09614 

CIMG4068 

CIMG4069 

CIMG4070 CIMG4071 CIMG4073  DSC09619 DSC09623 DSC09624 DSC09627 DSC09631 DSC09634 DSC09635 DSC09638 DSC09639 DSC09645 DSC09647

Maintenant que Dav maitrise notre Titine automatique, j’en profite pour lui demander de rouler de plus en plus souvent. C’est ainsi qu’on a failli mourir à l’entrée d’Alice Springs lorsque je lui demandais de s’arrêter pour switcher de conducteur. Voyant qu’un road train (ces immenses camions qui traversent le désert avec deux à cinq remorques) nous suivait, il paniqua et se jeta sur le côté à quelques centimètres du ravin et quelques mètres d’un poteau de signalisation. Ne parlais-je pas d’une lumière blanche au fond d’un couloir ci-dessus ?

CIMG4082 CIMG4089 DSC09648

Traumatisé mais toujours en vie, je reprenais le contrôle les jambes tremblantes. Direction la piscine communale extérieur car la chaleur est insoutenable. Une pastèque bien méritée et à l’unanimité nous prenions une petite chambrette dans un hostel très cosy. Une soirée à nouveau bien arrosée et nous reprenions la route pour visiter le Simpson’s gap dans les Mc Donnel Ranges. Impressionnant.

DSC09658 DSC09666 DSC09668 SONY DSC                     DSC09679 

DSC09687 CIMG4121  CIMG4153 CIMG4154 DSC09693

Après avoir jeté notre bolognaise surchauffée dans notre « four box », nous nous dirigions toujours plus au sud en traversant la Rainbow valley. Hallucinant ! Des arcs en ciel tellement intenses et si proches que l’on pensait trouver le trésor à leur source. De nombreux arrêts en plein milieu de la route nous valu l’engueulade d’un agent de police. Mais à peine parti qu’on s’arrêtait à nouveau pour prendre d’autres photos.

DSC09696 DSC09701 DSC09707 DSC09715 DSC09731

Cette nuit-là, nous la passions en camping sauvage à l’arrière de notre carrosse sous une lune quasi pleine et magnifiquement immortalisée au téléobjectif. Le couché du soleil plus tôt nous laissait dans un silence féérique.

DSC09735

CIMG4238 DSC09740  SONY DSC                       

Dav roula deux cents kilomètres en direction d’Uluru.

On se fera arnaqué de dix dollars par une femme qui nous vendait des billets d’entrée non valables. Nous découvrions avec stupéfaction ce rocher tombé du ciel, l’Ayers rock. Nous ferons une petite randonnée accompagnés par deux taïwanaises tombant né à né avec deux kangourous, les premiers vivant que l’on voyait aussi près de nous. Les autres étaient souvent de pauvres carcasses dépéries sur le bord des routes car elles avaient rencontré brutalement le pare choc d’un road train. Nous terminons cette superbe après-midi en admirant le coucher du soleil sur l’Ayers rock tout en sirotant notre vin bon marché sur un air de musique électronique sans oublier d’avaler quelques mouches au passage. Car dans ce pays, les mouches peuvent être une cause de suicide. Elles vous rendent dingue !!!

DSC09777 DSC09782 DSC09785 DSC09789 DSC09790 DSC09792 

DSC09797 DSC09801 DSC09802

DSC09810 DSC09813 DSC09815 DSC09820 DSC09821 DSC09822 DSC09825 DSC09826 DSC09828 DSC09834 DSC09837 CIMG4259

 CIMG4283 

CIMG4286

CIMG4287 CIMG0033 CIMG0035 CIMG0039  CIMG4298  CIMG0048 

Nous profitions d’un luxueux camping sans passer par la réception et faisions la connaissance d’un groupe d’étrangers toutes nations confondues autour d’un jeu hilarant qui consistait à ramasser un morceau de carton à même le sol avec les dents sans pouvoir poser le genou ou les mains. Je découvrais avec stupeur ce soir-là l’ampleur de mon grand écart. Nous partions le lendemain discrètement pour éviter toute confrontation avec le gardien et Dav, prenant plaisir à me voir rêvasser, insista pour conduire. Ainsi soit-il. Nous approchâmes de plus en plus de l’autre côté du continent et mon baromètre naturel nous informait que la température tombait en flèche. Un village nommé Cooper Pedy abritait les restes d’un vaisseau spatial construit pour le film Pitch Black. Cet endroit était aussi la capitale de l’opal. Dav acheta de jolies petites boucles d’oreille pour sa tendre au pays.

DSC09840

DSC09859 DSC09844   CIMG4356

Nous dirigeant vers notre prochaine escale, un train de marchandise de plus d’un kilomètre de long longeait la route. Nous découvrîmes avec bonheur la beauté du paysage qui s’offrait à nouveau à nous. Un lac de sel reflétait la lumière du soleil avec une telle intensité que nous ne pouvions résister à jouer les stars sous ce projecteur naturel.

DSC09878 DSC09899 DSC09910 CIMG4370 CIMG4372 CIMG4377 DSC09936 DSC09924   DSC09944 DSC09953 DSC09954 DSC09964 DSC09970 DSC09971 DSC09975 DSC09977  DSC09983 DSC09985 SONY DSC                     DSC09992  SONY DSC

Il faisait froid, toujours plus froid et Dav n’avait qu’un maigre drap de lit pour sac de couchage et nous n’avions aucune veste. Nous étions le 127ième jour de mon voyage et nous avions mis douze jours pour traverser le continent. L’océan antarctique nous accueillait à sa façon : par rafales de vent froid et de fines pluies transperçantes. Nous arrivions à Adelaide où nous nous installions dans un camping de qualité. Bien que rempli de mioches criant et hurlant toute la journée, nous étions inconfortablement installés sous notre tente emportée par le vent cassant l’un des battants et trempant ma couche.

CIMG4380

Ce matin là, je fissurais ma tasse de café avec de l’eau bouillante, je laissais s’écouler la moitié de la poivrière dans mes œufs brouillés, je brulais mes tartines, j’attrapais un rhume sous mes vêtements humides et ma tête explosait avec les doux cris de la future génération. La journée de merde!

Nous passions quand même quelques jours à explorer cette jolie ville, son jardin botanique et son littoral.

DSC00013

CIMG4409 CIMG4416 CIMG4418 CIMG4419 CIMG4424 

CIMG4425 

CIMG4427  

DSC00022 DSC00025 DSC00027 DSC00030 DSC00032 DSC00033 DSC00036 DSC00038 DSC00042 DSC00044 DSC00046 DSC00048 CIMG4430

Il ne s’agissait plus d’aller au sud mais vers l’est car mon cousin nous y attendait. Nous allions observer les pélicans en chemin avant de se rendre compte que la voiture vibrait bizarrement. Mon diagnostique fut juste : un problème d’alternateur rapidement réglé grâce à l’assistance fournie avec la location. L’entre du vieux garagiste qui répara notre Titine était une vieille caverne de bricoleur où la poussière se fondait très bien avec la décoration de fiente de pigeon. J’en profitais pour expliquer à David le principe du fonctionnement d’un moteur à explosion en me basant sur les nombreux cadavres de mécaniques abandonnés au sol.

DSC00067 DSC00072 DSC00075 DSC00076  DSC00085 DSC00093  DSC00097 DSC00099

Le prochain village était Mont Gambier et son lac bleu. Motivés pour sortir, nous garions le carrosse dans la rue principale et nous nous endormions pendant une heure exténués par le périple de ces derniers jours. Au final, nous retournions nous les peler dans notre iceberg qui nous servait de tente.

Arrivés à Warnambool, la ville d’entrée de la Great Ocean Road, nous nous imposions un lit au chaud dans une auberge de jeunesse et préparions un spaghetti bolognaise qui faisait rappliquer tous les membres du backpack (hostel). Aidé par notre bouteille de Jim Beam, nous allions montrer de quoi se chauffent les petits belges. Nous rencontrions une foule de gens partout où nous passions et terminions la soirée chez un OZ avec sa bande de copain. Nous assistions à un combat de boxe féminine et nous détalions lorsque l’un d’eux me susurrait tout en touchant ma cuisse : «I like you». À l’AiiiiiDE !!!!

CIMG0061

Après la visite d’un parc naturel dédié aux koalas, ce fut le levé de rideau sur la Great Ocean Road. Emerveillement après émerveillement. On s’arrêtait tous les quatre cents mètres pour ne rater aucun point de vue. Tous plus beau les uns que les autres.

DSC00123 DSC00128  DSC00136 DSC00163 DSC00183 DSC00189

DSC00193 DSC00196 DSC00200 DSC00207 DSC00214 DSC00215 DSC00223 DSC00227 DSC00240 DSC00258  DSC00266 DSC00275 DSC00277 DSC00278 DSC00282 DSC00286 DSC00287 CIMG0117

Après une nuit glaciale, nous assistions à un match de boxe de kangourous dans le champ voisin.

SONY DSC

Nous allions ensuite nous balader à quarante mètres de hauteur dans la cime des arbres au parc Otway fly.

CIMG0142 CIMG0144 CIMG0145 CIMG0146 CIMG0148 CIMG0154 CIMG0164 CIMG0170 CIMG0171

Sous le plus beau ciel étoilé de mon voyage, nous vidions plusieurs litres de vin autour du feu de camp en compagnie d’anglais fort sympathiques. Nous nous soulagions ensuite de dix sept dollars pour visiter un simple phare au cap Otway et passions notre dernière nuit en dortoir avant de rejoindre par une route magnifique mon cousin Stéphane.

DSC00376  DSC00382 DSC00385 DSC00393  CIMG0202

Stéphane nous avait prévenus que sa maison était en chantier et nous étions présents pour l’aider. Nous dormions dans le lit matrimonial entourés de pots de peinture et de matériel de construction sans oublier la poussière. Nous restions deux semaines à l’aider pour repeindre toute sa maison en échange du gîte, du couvert et d’éventuelles rémunérations. Nous retiendrons de ces deux semaines les levés difficiles à sept heures tous les matins, la course de triathlon semi ironman de Steph dont il termina septième, l’anniversaire de Michael à Melbourne qui fut génialissime, les nombreuses sorties en boîte à Geelong, la visite de Philip island avec mon cousin, les pingouins (& fish), les chaussettes de sport puantes sous l’oreiller de Dav, les nombreuses courses à pieds qui nous maintenaient en très bonne condition physique, ma chute en vélo, la chute en vélo de Dav à côté d’un serpent, le quatre fois quarte cents mètres déguisés aux quatre affonds de bière dont je terminais troisième représentant dignement la Belgique et son savoir-boire, la nage avec les dauphins et les phoques, le nourrissage des kangourous et David qui se faisait bouffer la main par une oie, la visite d’une chocolaterie hors du commun, "Paul" au cinéma à Melbourne, la visite d’un vignoble sous la pluie et sa jolie vendeuse, les 2 hachis Parmentier qui ont fait parler d’eux et enfin le remorquage de notre voiture du a un problème de radiateur. Nous étions arrivés dans un chantier, nous sommes repartis d’une nouvelle maison. Cela faisait des années que je n’avais plus vu mon cousin et j’étais heureux de l’avoir revu ainsi que sa femme. A l’heure où j’écris ce billet, Belinda, sa femme, à mis au monde un magnifique petit garçon du nom de Jake. David fut le principal peintre de la chambre de l’enfant. Un détail non négligeable.

DSC00442 DSC00452 DSC00459 DSC00572 DSC00628 DSC00633  CIMG0267 CIMG0270 CIMG0272 DSC00635 DSC00652

DSC00670 DSC00673 DSC00677 DSC00706 DSC00714 DSC00742 DSC00748 DSC00791 DSC00814 DSC00825 DSC00835 DSC00844 CIMG4726 CIMG4730 CIMG4734 CIMG4741CIMG4753

CIMG0244 CIMG0249 CIMG4786 CIMG4789 CIMG4793 CIMG4794 CIMG0335 CIMG0354 CIMG0357 CIMG0371 CIMG4886 CIMG4887 CIMG4888

Il était temps de reprendre notre road trip là où on l’avait laissé car ça nous manquait de voir du pays. Arrivés à Melbourne, nous débordions d’énergie. Nous décidions de nous défouler à la piscine de la Victoria avenue. Après une manifestation pro-marihuana devant la bibliothèque de la ville, nous passions une dernière nuit chez Michael et Hema évitant de pays un logement onéreux. Nous accompagnions Michael à l’hôpital car il allait servir de cobaye pharmaceutique pendant trois semaines, nous appelions encore une fois l’assistance dépannage car le radiateur faisait des siennes et Hema nous servait de guide en matinée dans le quartier Fitzroy sans oublier de savourer le meilleur bagel de la ville.

CIMG0375 CIMG0377 CIMG0385

Nous reprenions la route en direction de notre dernière étape, Sydney. Un arrêt nocturne dans un village qui exposait un sous marin alors qu’il n’a aucun accès à la mer et nous arrivions fin d’après midi à notre hostel du centre de la capitale. Nous nous séparions de notre carrosse avec une larme à l’œil, mais satisfaits de ne plus devoir mettre la main au portefeuille pour l’abreuver. Le dortoir était composé de deux flamandes, deux français et un japonais très sympathiques. Nous sortions tous les soirs et tous les matins nous avions des trous de mémoire.

CIMG0407  DSC00941 DSC00950 DSC00951 DSC00958 DSC00939 DSC00972 DSC00973 

Mardi 26 avril. Cela faisait trois mois que mon frère voyageait avec moi. Malheureusement, il était temps de se quitter. C’est d’une puissante accolade que nous nous disions adieu tout en sachant que notre prochaine rencontre se fera attendre pendant sept mois.

Je reprenais le cours de ma vie solitaire. Mon avion décollait pour Christchurch dans deux heures, ce qui me laissait le temps d’ouvrir mon carnet de route et de me remémorer les paysages, les aventures, les crises de rires, et la joie intense que fut ce souvenir partagé avec mon frère pour la vie.

 

À suivre…

 

NOTRE PARCOURS EN AUSTRALIE

australia

 

ROADS OF AUSTRALIA

SONY DSC