La liaison Fidji – Guatemala n’existant pas, il me fallait donc transiter par Los Angeles. Pourquoi ne pas y rester deux ou trois jours pour la visiter, me disais-je. Dix heures d’avion et me voilà au pays de l’oncle Sam. La veille, on était le jour 193 de mon voyage, le jeudi 26 mai 2011. Le jour 194 était lui aussi le 26 mai, j’avais rattrapé l’horloge. Quelle aventure pour passer la douane ! N’oubliez pas de quitter le territoire, me précisait l’agent d’immigration. Et mon bâton de pèlerin qui suscitait toujours des questions au poste de quarantaine.
Un shuttle jusqu’à mon hostel de Venice beach et directement j’allais me promener sur cette plage bien connue de nos séries télévisées. Une foule multiculturelle fourmillait sur cette allée où des vendeurs de souvenirs, de peintures, de musique, de fringues et de ganja (qui est devenue légale en Californie grâce à Shwarzy) côtoyaient les troubadours, skateboarders et bodybuilders survitaminés. Je profitais intensément du beau temps, mais j’avais toujours un souci majeur et récurrent depuis le début de mon aventure : mon appareil photo reflex était H.S. Bien que remuant ciel et terre pour trouver un moyen de le réparer, petit à petit je me faisais à l’idée qu’il me faudrait encore en acheter un autre, pensant qu’au Guatemala les prix seraient moins chers. Ces images ont donc été capturées vulgairement avec mon petit Casio de poche.
De retour dans mon dortoir, je fis la rencontre de Clair (Française) et Pablo (Belgo-Argentin). Le lendemain, je me perdais dans les transports en commun jusqu’à Hollywood Boulevard. Je visitais trois musées : Wax, Guinness Book et Ripley ; sans oublier de bousculer quelques touristes en marchant sur les étoiles des stars.
Le soir, je participais à un Pub crawl (tournée des bars) à Santa Monica en compagnie de Pablo, Natasha (autre Française), Julius (Allemand) et quelques ricains. J’eu le plaisir de savourer quelques bières du pays avant de (se) terminer au Zanzibar, discothèque Hip Hop.
Avec une sérieuse gueule de bois, j’organisais mon arrivée au Guatemala car mon avion était prévu pour minuit et je jouissais une dernière fois de la douceur du soleil tout en somnolant sur l’immense plage de Malibu.
Deux jours dans la cité des Anges (définitivement absents) qui m’auront donné un aperçu relatif de ce mode de vie basé sur l’apparence et la grosseur du portefeuille. Cette ville n’est définitivement pas faite pour moi !
Je m’en vais sans même me retourner.
À suivre…
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