13 octobre 2011

La machine à remonter le temps

Machu Picchu

 

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La surface de mon épiderme brulée commençait à se fissurer malgré les quantités plus qu’exagérées de lotion que j’appliquais sur mon profile grec. Il faisait froid à Lima et je regrettais d’avoir légué à ma mère ma veste acquise et transportée depuis la Nouvelle Zélande ; une erreur monumentale. Je m’établissais seul dans mon dortoir de l’hostal Pirwa du quartier de Miraflores et m’élançais au petit matin dans une quête de survêtements chauds dès le lever du soleil. Le marché de Gamara était parait-il LE lieu de prédilection pour les achats vestimentaires à bas prix de la capitale. Mais un gringo tel que moi devait se méfier de la délinquance facile. Je me cachais sous ma capuche et mon bonnet pour masquer ma tête d’étranger. Aucun incident à signaler pour ma part, par contre deux filles se faisaient pourchasser par un groupe de voyous pour leur joli arrière train. Je m’empressais de retourner dans mon quartier aisé avant de m’armer pour la visite du centro historico. Une légère déception pour cette capitale grisâtre. J’eu quand même la gaieté de perdre dignement et patiemment vingt cinq euros à la roulette du casino de l’hôtel Marryot sous les yeux passionnés de deux japonais misant uniquement sur la couleur rouge. Pour la première fois de mon existence, j’allais au cinéma pour hypnotiser mon cerveau d’une pellicule entièrement en espagnol et sans sous-titres. Deux petites heures de divertissement qui stimulèrent ma nouvelle langue acquise récemment puisqu’au retour je conversais sans difficulté aucune avec deux vénézuéliens en vacances dans mon lieu de résidence.

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Stupeur et stimulations de mes zygomatiques sur la route septentrionale d’Huaraz, chef lieu du célèbre trek de Santa Cruz dans la Cordillère blanche. Chaque passage de crête me confisquait une bouffée d’oxygène comparant le moindre effort à un sprint d’un tour de stade. À trois mille deux cent mètres d’altitude, j’arpentais les sillons de cette bourgade étrangement nerveuse à la recherche de matières à l’épreuve du froid, car au petit matin débutait mon exploration de la passionnante et néanmoins éprouvante marche de quatre jours et trois nuits du trek de Santa Cruz.

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Je découvrais avec regret une foule de treize personnes en file indienne tout comme moi enquête d’émerveillement. Nous nous laissions conduire pendant plus de quatre heures passant par des décors impensables pour arriver à notre point de départ.

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Il faisait chaud et n’ayant pas assez de place dans mon petit sac à dos pour y entreposer mon blouson déjà rapetissé par l’unique lessive effectuée avant de partir, je décidais de l’accrochée sur le dos de l’un des cinq ânes porteurs.

La première journée de marche nous dévoilait déjà ses multiples chefs-d’œuvres. Malheureusement la pluie fit son apparition et je ne pouvais m’empêcher de penser à ce blouson stupidement abandonné absorbant chaque goute des cieux. Nous aidions les accompagnateurs à monter nos abris une fois nos repas et boissons réconfortantes absorbés. La première nuit fut paisible et digne d’un repos de guerrier bien que glacée.

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Les premiers symptômes de l’altitude se manifestaient : maux de crâne pour la plupart et certains troubles digestifs pour d’autres. A cette hauteur, la pression atmosphérique est tellement basse que l’air à tendance à se dilater causant une poussée constante sur le cerveau. Plus nous montions, plus j’avais l’impression qu’on pressait mon crâne tel un citron. Il est important d’éviter l’alcool les deux-trois jours précédant l’ascension. Conseil largement ignoré pour ma part. De plus, boire énormément d’eau et se « vidanger » autant que possible aident à combattre le mal. Nous n’avions pas la possibilité d’emporter suffisamment de bouteilles alors nous devions boire l’eau des ruisseaux purifiée par nos pastilles Micropure.

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Le col du Punta Union culmine à 4750 mètres au dessus du niveau de la mer. Une vue imprenable à trois cent soixante degrés m’emplissait d’un bonheur indescriptible. Nous avions atteint le point le plus haut de notre route et à partir de ce moment, nous ne ferions que descendre. Ce qui voulait dire que mon mal de crâne allait s’atténuer. J’en étais ravi. Tel Speedy Gonzales, j’atteignais le prochain campement avec plus d’une heure d’avance sur mes camarades. Ce qui me permettait de me rafraichir à mon aise dans ce rio à l’eau glaciale. Nous profitions d’un bon repas et de boissons chaudes avant de plonger dans nos duvets sur un sol sans matelas. 

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Bien que me réveillant toutes les heures par manque de confort, je passais une nuit bien plus gracieuse que la majorité de mon groupe. À l’aube, nous découvrions des morts-vivants ayant peu ou pas dormi de la nuit et ayant déglutiné par devant ou par derrière jusqu’au moindre soupçon de nourriture. Le spectacle était triste. Bien que la vallée s’offrait à nous, nous dûmes diviser le groupe en deux parties : les quatre sains et les neuf souffrants. Faisant partie de l’élite, je formais une paire parfaite avec Namhee, une coréenne à l’endurance époustouflante. Nous prîmes la route du mirador de l’Alpamayo, ce pic mondialement connu par sa diffusion médiatique, logo du groupe Paramount Pictures.

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En tête, toujours accompagné de Namhee, nous descendions au centre de la vallée traversant des paysages époustouflant. Nous avions deux bonnes heures d’avance sur les derniers toujours fort malades de l’altitude et parfois aidés par des ânes pour quelques kilomètres. Au final, Namhee et moi-même étions les seuls en bonne condition, ce qui jalousait certain puisque nous affichions sans cesse un sourire et une bonne humeur quelque peu irritante pour d’autres. Ce soir là, je rencontrais avec plaisir un autre petit groupe d’espagnols bien plus enthousiastes que mes onze camarades grincheux. Le courant passait tellement bien que nous décidions de sortir ensemble le jour suivant. D’ici là, il restait une journée de trekking toujours en tête avec ma moitié asiatique. Je fus élu de force pour prononcer un petit discours de remerciement et remettre la propina (pourboire) à nos guides devant les yeux et chevilles fatiguées de ce groupe que je ne savais plus supporter.

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Bien que courbaturé, je rejoignais les espagnols et après une de leur tortilla nationale nous nous soulions au Pisco Sour (boisson nationale) jusqu’aux petites heures.

Je délaissais la Cordillère blanche pour un tout autre décor, l’oasis de Huacachina au sud de Lima dans la province d’Ica. Avant même d’arriver sur place, j’ignorais que le Pérou possédait un désert de sable aux dunes géantes. Arrivant de nuit, il me fallait patienter pour découvrir au matin cette lagune verte entourée de collines sablonneuses. Encore une fois, je remerciais mes cours d’espagnol qui me permirent de rencontrer des locaux habitant une maison à l’abandon dans laquelle nous nous adonnions à de multiples jeux à boire tout en refaisant le monde.

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L’activité principale de Huacachina est le sandboarding. Sachant rider en snowboard, je louais une planche « professionnelle » et attaquais l’ascension de la plus grande dune. Une heure et demi pour en venir à bout, mais une fois au sommet la vue sur l’oasis et l’étendue infinie de sable m’éblouissaient. Voulant poser sur cette pointe, j’enclenchais mon retardateur et au moment de me poster, une bourrasque de vent vint à projeter une poignée de sable fin sur mon appareil. Ma malédiction me suivait. Des grains pénétrèrent la lentille. Aujourd’hui encore j’en subi les conséquences, à savoir, de nombreuses poussières marquent plus ou moins fortement tous mes clichés. La technique de descente en sandboarding est complètement différente que sur de la neige. Il convient de mettre toute son apesanteur sur le pied arrière ou vous vous enfoncez et mangez du sable. Je parle d’expérience. En quelques secondes, j’étais déjà en bas. Mais je n’avais pas dit mon dernier mot avec cette adrénaline nouvelle. Je réservais un tour en buggy furieux dans le désert et à chaque grande dune, le chauffeur nous évacuait pour nous laisser dévaler à toute vitesse. Après quelques descentes, je maitrisais enfin les virages. Du pur plaisir ! La nuit se faisait menaçante et il était temps de retrouver notre oasis lorsque le buggy tomba en panne en plein milieu du désert du à un profond manque de professionnalisme : plus d’essence. Par chance, et après de nombreux appels de phares, un autre buggy passait par là et nous redémarrions dans l’obscurité totale et l’air glacial. Aucun pourboire pour ce chauffeur.

Huacachina surf

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Ce soir là, je rencontrais inopinément Ed, l’australien de mon groupe de randonnée du trek de Santa Cruz. Nous vidions un pichet d’un litre de Cuba Libre ensemble et faisions connaissance avec Nicola (une fille) et Haike d’Australie. Une soirée titubante. Nicola me proposera d’ailleurs de m’héberger lors de mon séjour prochain à Santiago de Chile.

Je quittais Huacachina pour Cuzco. Dix huit heures de bus de nuit. J’y méditais depuis assez longtemps maintenant et j’étais enfin prêt. Je voulais un tatouage représentant mon tour du monde, un souvenir indélébile de cette épopée inoubliable. Je rencontrais Anina, une suisse allemande. Un coup de foudre d’une après-midi nous lia au travers de ce processus de réflexion et de création. Il faut dire que la ville de Cuzco a tout pour inspirer l’émerveillement et exciter les sens. Après plusieurs visites chez le tatoueur, elle m’abandonna un baiser électrique et s’évapora dans l’obscurité de la nuit. Au réveil, j’étais nerveux. Deux californiennes de mon dortoir semblaient encore plus excitées que moi quand je leur proposais de m’accompagner pour me faire imprimer l’aboutissement de cinq visites chez l’artiste. Le résultat était hypnotisant de beauté et j’étais heureux d’avoir été supporté par ces damoiselles pour faire face à la douleur. Elles me félicitaient par une tournée largement méritée et nous célébrions notre entente en discothèque jusqu’au levé du soleil.

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Le lendemain, je me retrouvais dans la vallée sacrée grimpant les collines de Pisac. J’étais enfin au centre de la culture inca précoloniale et je m’étonnais des ruines surplombant ce paysage sinusoïdal. Mon jeu favori consistait à sauter dans la machine à remonter le temps m’imaginant ces ruines vivantes et agitées. J’étais sous l’admiration d’un peuple laborieux maitrisant l’agriculture en terrasse. A maintes reprises, je restais immobile et ressuscitais une bourgade entière en peignant de mon imagination ces vieilles pierres qui vous content une histoire haletante.

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Cette vallée me réservait d’autres surprises. Les salineras de Maras m’éblouissaient de leur blancheur immaculée et le laboratoire agronome inca de Moray m’étourdissait.

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Etabli dans la ville d’Urubamba, je n’oubliais pas de faire un aller-retour au mariage de ma cousine au pays en lui envoyant une vidéo discours qui parait-il procurait nombre d’émotions dans l’assemblée.

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Je me rapprochais de la cité du roi. Ollantaytambo, merveille inca, était la porte d’entrée vers la ville de Machu Picchu. J’embarquais dans mon train hors de prix au lever du soleil. Je sautais dans mon bus hors de prix pour grimper vers la cité sacrée et une fois devant le portail, on me fit savoir que le droit d’entrée s’achetait près de la station de bus en bas de la montagne. Je perdais plus de vingt euros dans cet aller-retour stupide du à un profond manque d’indications et d’informations aux voyageurs.

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L’explosion ultime. La cité du roi inca s’animait sous mes yeux, elle revivait. Planté là, à côté d’un lama broutant et ruminant, je m’immobilisais sur mon mirador exposé au soleil pendant plus de cinq heures m’acharnant à imprimer cette image dans ma mémoire à long terme. Et dire que j’avais hésité à venir la visiter pour une question financière. Trop fou. Le moment de quitter le site fut indiqué par un éclair flamboyant déclarant un incendie au sommet du pic voisin. Je regrettais de ne pas avoir mon téléobjectif.

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Une longue et pénible route et je retrouvais mon usine à backpackers de Cuzco.

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J’étais paré pour ma prochaine destination alors que mon plombage datant de 2005 décidait de rester à Cuzco. Action-réaction : dentiste. En un tour de fraise et de résine, il me fixait. Me voilà dans le bus en direction d’Arequipa, la cité blanche (et aussi prospère), ma dernière étape au Pérou. J’évitais, fatigué, l’exploration du canyon de Culco et me contentais de trois jours de détente à visiter la ville, sa plaza de armas, ses musées et ses lieux de divertissement. Liliana fut une très bonne guide à ce niveau là.

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Dans le bus vers la frontière chilienne, un concours pour gagner un billet retour vers Arequipa consistait à raconter une blague. Me souvenant de cette fameuse apprise au Guatemala qui contractait a maintes reprises les abdominaux de l’auditoire, je me lançais derrière le micro. Je remportais sans aucune difficulté ce billet en ressentant les amortisseurs du bus soudainement mis à rude épreuve lors de la chute. Je l’offrais à ma voisine de voyage puisqu’il ne m’était d’aucune utilité.

Terminal de Tacna, ville frontalière. N’ayant pas de guide sur le Chili, j’ignorais ma prochaine destination dans ce pays d’une longitude à faire peur. Un aimable local me renseignait sur les lieux prisés du nord et j’optais pour San Pedro de Atacama et son désert proche des étoiles.

J’avais déjà parcouru six heures de transport et il m’en restait dix huit pour atteindre l’aridité de ce désert le plus haut et le plus sec du monde.

Je repensais la larme à l’œil à toutes ces merveilles qui m’avaient imprégné, toutes ces rencontres qui m’avaient transpercé et tous ces souvenirs à jamais figés. Cela faisait vingt quatre jours que je déambulais dans l’ « incattitude » et c’est de loin le pays du continent américain qui me marqua le plus culturellement.

Traversant la frontière, j’écrivais : « On est le vendredi 9 septembre 2011, il est 20h30 heure locale et je mets un point final à ce deuxième carnet de route ». Chaque journée y est décrite depuis mon entrée en Australie, chaque souvenir y est conté et sa valeur sentimentale égale celle des mes photos. Un troisième carnet aux motifs inca s’est immiscé dans mon sac et reprendra le relais pour encore deux mois et six jours.

Un pays de conquêtes qui m’a conquis et au grand jamais ne sombrera dans l’oubli.

 

À suivre…

 

MON PARCOURS AU PEROU

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Si tu n’as pas voyagé au Pérou, tu n’as pas vraiment voyagé.

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