Mes premiers jours en Thaïlande et passage au Laos

Me voilà rassuré et réconcilié. Même si la veille fut plutôt décevante, le lendemain m’apporta l’aventure dont je cherchais. Après avoir acheté mon billet de train de nuit couchette 1ière classe (à la thaï) pour moins de 20€. Ayant quelques heures à tuer, je suis parti en tuk-tuk me promener sur le Golden Mount, lieu de prière.

De retour à la gare, je pris place dans  ma cabine en compagnie de Chris un English man de 44 ans, sympa mais peu causant.

Je fis aussi la rencontre de “Bud” ( je l’appelle comme ça car il n’arrêtait pas d’appeler tout le monde Buddy) qui me proposa de fumer une cigarette magique, proposition que je déclina.

11heures plus tard, j’arrive à Chiang Mai, presque tout au nord pour acheter mon billet de bus, direction frontière Laos. Je rencontre un couple de français très sympathique, Prune et Pierre et puis, comme j’avais 4 heures à tuer, je me suis balader dans les environs tout à fait épuré du tourisme.

Je pris ce bus pour 6 heures de voyage aux sièges grinçant, faisant la rencontre de Juan et Ana, des Argentins qui m’invitent déjà à passer chez eux lors de mon trip à 2 roues en Amérique du Sud, ainsi que 2 allemandes tout simplement antipathiques. Ca arrive.

Etant donné l’heure tardive de notre arrivé, nous décidâmes de loger tous à la même guesthouse non loin de là. guesthouse tenue par une thaï et un américain au grand cœur. profitant de la connexion internet je pu profiter de ce logiciel tout simplement génial qu’est Skype pour “conférencier” avec Diana et Ren. Merci les amis d’exister.

Au réveil, une vue imprenable sur le fleuve Mékong et le Laos de l’autre côté me laissait bouche bée.

Après un déjeuné bien copieux, nous partîmes traverser le Mékong pour passer au Laos en compagnie de mes amis argentins.   

Nos chemins se séparèrent ici alors que le mien croisa celui de 4 espagnols, 3 filles et un mec, qui allaient tout comme moi vers le Nord du Laos à Luang Nam Tha. 4 heures de route en mini van sur des routes scabreuses, trompant la mort à chaque virage. Mon itinéraire semblait tellement leur plaire qu’ils décidèrent de me suivre. Arrivé à destination, je leur ai gentiment fait comprendre que les “decision time” de groupe ce n’est pas pour moi. Le garçon semblait assez déçu de cette rupture car pour une fois, il semblait avoir trouvé un compagnon masculin pour atténuer le bruit de la “basse cour”.

Me voici maintenant sur la terrasse d’un petit café au centre de cette ville-village écrivant cet article tout en buvant ma 3ième Beerlao après avoir savouré un steak frite sauce poivre ail. Un régal !

La suite au prochain épisode.