Première journée : Bangkok by night.

Me voilà couché dans mon lit après une journée exténuante. Il et 3h20 du matin et je lute pour écrire cette note.

Mon départ :

Accompagné à l’aéroport par la familia à 18h30, la déchirure fut sanglotante. Une lettre émouvante écrite par tous mes amis a réussi à me faire pleurer comme une madeleine en attendant l’avion pour Abou Dhabi. Un premier vol de 6h sans fermer les yeux suivi d’un deuxième de 6h30 que je n’ai même pas senti tellement j’étais crevé. Arrivée à Bangkok, négociation avec le taximan pour descendre le prix de moitié. Enfin à l’hôtel, une bonne douche et c’est parti pour découvrir les environs by night.

Et bien, je peux vous dire que Bangkok by night est une ville pour les touristes pervers de toutes les nationalités qui ne cherchent qu’une seule chose… Il faut dire que les autochtones ne font que pousser ce genre de tourisme écœurant à outrance. Et le nombre de ladies boy est hallucinant. Que ce soit par des aguicheurs transsexuels ou féminins, un occidental se fait harceler à tous les coins de rue. Même si je ne me suis pas éloigné de plus de 5km de mon hôtel, je pouvais croiser tous les 10 mètres des touristes d’une quarantaine d’années qu’on devinent là pour assouvir leurs pulsions.

Si vous voulez mon point de vue sur cette première soirée à Bangkok, je vous répondrai simplement : cette ville n’est pas pour moi.

Maintenant, il faut relativiser. C’est un avis à chaud mêlant fatigue et sans avoir pu découvrir la ville et ses innombrables merveilles culturelles et architecturales.

J’ai eu l’occasion de me faire un petit resto de rue où j’ai craché du feu même en ayant demandé “no spicy” et me suis consolé auprès d’une Heineken pour soulager mes brûlures d’estomac qui, je sens, vont me poser des problèmes à la longue.

Je voudrais aussi dire à tous ceux qui prétendent que la vie à Bangkok n’est pas chère, que lorsque vous arborer une tête d’Européen, la vie devient aussi chère qu’à Bxl.

À suivre.