Luang Nam Tha, le vrai commencement.

En bref : Jour 1 = Mountain bike; Jour 2 = Festival; Jour 3 = Kayak.

Je réserve 3 jours d’eco-aventure avec un guide perso pour moins de 100€ incluant logements et repas.

Mon guide, Deang, devient très vite un ami. Il me dit qu’il préfère avoir un seul touriste car il peut pratiquer son anglais et peut aller plus loin dans ses explications. C’est tout à fait ce que j’ai ressenti. Et j’ai adoré! Mon voyage commence vraiment maintenant.

Il m’emmène dans des villages de minorités ethniques appelés les Akhas. Voir des temples bouddhistes et des lieux de prières animistes, les Stoupas. J’ai même la chance inouïe de recevoir la bénédiction d’un moine supérieur pour mon voyage, recevant un bracelet orange, couleur du vêtement bouddhiste. Après un repas local, nous partons nous balader dans des paysages à couper le souffle pour arriver à notre logement dans un village Khmou. Je suis reçu comme un roi, jouissant d’un repas des plus modeste à base de riz collant et mangeant avec les doigts évidemment. Je loge dans une des habitations sur pilotis entouré des 8 membres de la famille. On regarde un match de volleyball ensemble avant de m’écrouler de fatigue bien avant tout le monde.

   

 

Le petit déjeuner est quasi identique au souper. Nous retournons vers Luang Nam Ta nous faire beaux pour le festival à Muang Sing à 40 km de la ville. Nous y allons à 2, mon guide et moi, sur sa moto. Maux de fesses garantis et routes des plus dégradées.

Au festival, c’est d’abord dégustation de riz au lait dans un bambou puis 3 tours de Stoupa pour prier et puis amusements : fléchettes, bières, bières, bières et encore bières et j’oubliais danses traditionnelles et modernes. Je passe un moment génialissime. Je suis éméché, mon guide aussi. La nuit tombe. Il faut rentrer. 40 km de frayeurs derrière mon guide et dans la nuit. Chaque virage semblait être le dernier de ma vie. Pour me mettre dans l’ambiance, j’écoutais Vitalic à fond. Un pur moment de vie. On boit un dernier verre en disco laotienne ou les filles me trouvent toutes “handsome” puis dodo, mort. Remarque : Les occidentaux sont de vrais fantasmes pour les locaux. Ils rêvent tous d’avoir notre couleur de peau et un long né. Ils nous appellent les “Falang”, terme qui désignait les français du temps de l’ancienne colonie, mais qui s’est généralisé pour tous les blancs. D’ailleurs, de vieilles personnes parlent encore le français.

Réveil, mal dormi. Mon guide vient me chercher avec les kayaks. On va au marché acheter 2 poissons vivants et d’autres aliments pour le midi. C’est parti pour 15 km de descente de rivière. Les bras ont soufferts, mais de belles émotions fortes et surtout un repas de midi dont je n’oublierai aucun enseignement. Je sais maintenant cuire du poisson entre 2 bambous et sans aucunes casseroles et/ou éléments nocifs pour la nature. On fait la course avec d’autres touristes sur la rivières. On gagne.

 

Fin du kayak puis retour à la ville pour se diriger vers la gare de bus. Prochaine destination : Luang Prabang à 9h de bus de nuit de là.

A suivre…